Une machine, symbole de la liaison école-entreprise
20 décembre 2012 / La vie au lycée

Une machine, symbole de la liaison école-entreprise

Hier, élèves et salariés étudiaient le nouvel équipement effectué en achat groupé (deux appareils) pour l’établissement et un concessionnaire privé.

Hier, le lycée Ampère a reçu un banc de puissance pour tracteur. Un achat auquel les élèves ont été associés et qui a été financé par les entreprises.

Ni les professionnels d’une concession de machinisme agricole, ni les élèves de BTS, ni leurs enseignants ne semblaient hier matin perturbés par le bruit de moteur du tracteur qui tourne. Tous étaient focalisés sur les résultats affichés par l’ordinateur et calculés par une grosse boîte d’un joli bleu-vert : un banc de puissance.

Cette machine permet de tester les tracteurs jusqu’à 350 chevaux « dans des conditions où ils peuvent développer de la puissance », détaille Pierre-Marie Varet, chef de travaux au lycée des métiers Ampère. L’achat de cette machine, tout juste livrée hier a été l’occasion d’un partenariat avec les élèves et les entreprises. « Le dernier que nous avions a lâché en juin, lors des examens. » La facture des réparations étant lourde, le choix d’un achat neuf a été fait. « Les élèves de BTS ont participé au choix du matériel. On a eu la chance de s’associer à un concessionnaire pour faire un achat groupé mais il nous a laissé faire les prospections », indiquent deux des enseignants, Bernard Pillefer et Pascal Crosnier. L’équipement a coûté plus de 27.000 € financés sur les fonds propres du lycée dont la taxe d’apprentissage que l’établissement reçoit chaque année des entreprises où vont leurs élèves.
La boucle vertueuse est donc en place puisque ce sont une partie de ces entreprises qui font ensuite directement appel au lycée pour tester des tracteurs en cas de besoin. « Il sert à tous les élèves en formation de maintenance agricole, en particulier les terminales bac pro », rappelaient les enseignants. « C’est dans la droite ligne de notre engagement de lycée des métiers, souligne Pierre-Marie Varet. On crée une plate-forme technologique pour les entreprises. »

Aziliz Le Berre