Les Lycées dans la course, saison 2016.
11 mars 2016 / La vie au lycée

Les Lycées dans la course, saison 2016.

 

La Fédération française du sport automobile et ses comités organisent une nouvelle édition de “ Lycées dans la course ”. Ils filent, les élèves !

Pas tout à fait Monaco et son grand cirque, mais les voitures ont de l’allure : elles portent en belles lettres de couleur le nom de leur lycée ! Soit pour la région Centre-Val de Loire, Denis-Papin à Romorantin, Ampère à Vendôme, et Vauvert à Bourges. Pascal Crosnier, présent mercredi, a lancé l’opération il y a une petite quinzaine d’années à Vendôme.

Chaque lycée a sélectionné son pilote (plus éventuellement un second). « Je participe à cette sélection » explique Alain Pétrus, du comité du sport automobile Centre. « Mais le prof de mécanique générale a le dernier mot. Si l’élève qui a le meilleur temps se comporte de manière déplorable au lycée, il ne sera pas retenu ! »
Alain a derrière lui 47 années de compétition au plus haut niveau des amateurs, en course de côte, slalom et circuit. Il a remporté des titres comme celui du Mont d’Or, de l’ACO, et même le championnat de France 2003. Alors il peine à décrocher, surtout si en plus cela peut être utile aux jeunes.
« Les voitures, d’un poids de 420 kg, sont équipées d’un moteur essence de Clio, de 1.400 cm3. En circuit, on dépasse les 200 ! »
Les pilotes de « Lycées dans la course » sont inscrits à quatre grandes compétitions nationales. Il y en aura une à Romorantin le 15 mai prochain. « Ils seront confrontés en direct aux meilleurs pilotes de la catégorie » assure Alain Pétrus.
« Si j’ai été choisi, c’est parce que j’avais une grande disponibilité pour courir le week-end » explique Théo Mendès, le pilote de Denis-Papin. « Et une très grosse envie bien sûr. » Il ne le dit pas, mais il devait aussi être plutôt bon. La preuve à 17 ans et demi, il est déjà titulaire du permis de conduire. Mais ne confond pas la conduite sur circuit, et celle sur route. « Je n’ai d’autre ambition ici que de me faire plaisir » analyse Théo. « Mais si je pouvais continuer dans ce sport… » Bien sûr. En attendant, il grimpe dans le bolide et se lance sur le circuit. Niveau décibels, c’est pas mal non plus !

Alain Vildart (NR)