Les gestes qui sauvent : sensibilisation d’élèves de l’école Jean Zay par deux lycéens de la section Sécurité
30 janvier 2024 / La vie au lycée

Les gestes qui sauvent : sensibilisation d’élèves de l’école Jean Zay par deux lycéens de la section Sécurité

Cloé Arcini et Valentin Hamelin, en classe de terminale, préparent un Bac Pro Métiers de la Sécurité au lycée Ampère. Leur projet « chef d’œuvre » a trouvé tout son sens par son aboutissement.
 Jeudi 18 janvier 2024 et mardi 23 janvier 2024, le binôme a encadré une classe de CM2 de l’école Jean Zay de Vendôme sur la thématique : Sensibilisation aux gestes qui sauvent.

Cloé et Valentin ont réussi à mettre en place une réelle démarche de projet :

  • Recherche de partenariat : Il leur a fallu prospecter des écoles, présenter leur objectif  et négocier une acceptation. La directrice de l’école Jean Zay a été enthousiaste à l’action.
  • Préparation du déroulé pédagogique : Le duo, avec l’appui de leur enseignant de spécialité, a réfléchi  au contenu : Quels gestes approcher auprès d’enfants de 10/11 ans ? Quels gestes arrêter ? Comment vulgariser un geste sans le dévoyer ? Toute l’action a été menée « maison » sans avoir recours à des supports disponibles à l’extérieur.
    Cloé et Valentin se sont appuyés sur des faits divers, relayés par les médias, d’enfants qui ont réussi à apporter une contribution au secours de leur mère, de leur grand-mère.
  • Mise en œuvre de l’action : La lycéenne et le lycéen ont animé deux séances d’1h45 en présence de la professeure des écoles de la classe de CM2. Les temps ont été partagés entre du face à face avec des questions/réponses à partir de vidéos, puis d’ateliers de mise en œuvre. Les enfants ont eu l’opportunité de réaliser un massage cardiaque, d’intervenir sur un saignement abondant, de placer une personne dans une position d’attente adaptée et de valider la méthode d’alerte des secours, démarche essentielle pour un primo-intervenant quelque soit son âge.

La volonté des acteurs de ce projet était que les enfants donnent du sens (différencier la conscience de l’inconscience par exemple) et puissent se projeter comme déjà des citoyens conscients de leur responsabilité et des engagements qu’ils pourront mener lorsqu’ils seront plus grands.

La participation des enfants, réjouis, a été active. La professeure a salué la qualité de l’intervention. Le professeur de sécurité tient également à féliciter ses deux élèves pour la qualité de leur prestation : la précision de leurs réponses aux interrogations des enfants, la relation qu’ils ont su instaurer avec les jeunes apprenants, leur faculté à vulgariser tout en conservant la rigueur, à faire reformuler.  Autant de qualités qui leur seront utiles pour leur futur projet professionnel. Un retour d’expérience très positif !